Dernier livre en date de Daniel Pennac, "Journal d'un corps" correspond à un journal intime, sauf que l'intégralité des propos repose sur le thème évoqué par le titre. En effet, l'auteur de ce journal n'évoquera que son corps, ses maladies et par moment celles de ses proches.
Ainsi, l'on suit la vie d'un homme, de son 13ème anniversaire en 1936 jusqu'à sa mort à 87 ans. Aucun fait historique ne sera évoqué (Exceptés deux, que je laisse au lecteur le soin de les découvrir, pour ceux qui veulent savoir auxquels je pense à :
la Seconde Guerre mondiale et mai 68
).
J'ai lu l'édition augmentée, donc différente de la parution originale. Certains passages ne m'ont pas paru intéressants. Il faut savoir qu'avant 30 ans, les propos détaillés par le Monsieur reposent essentiellement sur sa zigounette. Ensuite, par moment Daniel Pennac n'a rien à raconter et se permet d'insérer quelques histoires drôles déjà ultra-connues. Du coup j'ai failli craqué et appliqué ses règles n°2 et 3 du lecteur, mais j'ai tenu bon.
La dernière partie du livre est quand même beaucoup plus intéressante et touchante : Le temps qui passe, les gens qui partent et les souvenir qui remontent. Je m'attendais tout de même à plus de disparitions.
Sauf erreur de ma part,le personnage d'Étienne n'est plus évoqué après l'allusion à sa maladie d'Azheimer, soit 18 ans avant la mort du héros ! Le journal étant légué à la fille cadette, je pensais que l'aîné de la famille avait déjà quitté le monde...