Depuis Le Discours, Fabrice Caro livre son roman humoristique annuel ou presque, comme il livrera son Asterix chaque année impaire. On en était venu à le lire par habitude mais en s’habituant aussi à une copie un peu légère de son roman à succès, les ingrédients restaient là : absurdité, humour noir et angoisse sociale mais on sentait bien que tout ça manquait d’âme. Avec Journal d’un scénario on perçoit comme un sursaut, un changement de direction bienvenu. Certes, les ingrédients pré-cités sont toujours là, l’humour est cette fois-ci bien potache, mais l’air de rien il est surtout question de lâcheté et de création artistique.
Fabrice Caro livre finalement un roman troublant, pas si anecdotique qu’il en à l’air.