À la lecture du titre du livre, certains y verront une référence à la marque à la pomme mondialisé(e). Il n'en est rien. En fait, un peu, si ... JPod narre l'histoire d'une bande de jeunes développeurs canadiens bossant dans une boîte de jeux vidéo de Vancouver (jeux vidéo -> informatique -> Apple, je vous avais dit, il y a un lien). Ces braves gars (et filles d'ailleurs) maudissent leur patron qui leur fait cracher des lignes de codes qui ne stimulent en rien leur créativité. Ça c'est pour le pitch.
Qu'en pensez maintenant ? L'histoire en elle même n'a pas, à mon goût, un intérêt transcendant. Malgré ça, Douglas Coupland trace le portrait d'une génération un peu perdue qui s'emmerde devant les écrans de son open space. Là est toute la richesse de ce roman, trouver une occupation à ces geeks trentenaires. Ils iront même jusqu'à pervertir Ronald MacDonald !
Coupland a créé un vrai objet livre. Au détour des pages, on retrouve des citations, des défis mathématiques et pathétiques que se lancent les personnages et d'autres choses. À tous les geeks qui lisent cette critique, JPod devrait vous plaire ou vous déprimer (tant le portrait des personnages est acide).