Quand on termine Just Kids, on se dit clairement que le parcours de Patti Smith est atypique.
En effet, Patti est tout d'abord une jeune fille qui rêve de Rimbaud, de Poésie et d'art comme elle respire. Vient alors le jour où elle décide de partir à New York et d'y vivre comme une artiste, quitte à ne pas pouvoir se nourrir correctement ou bien se loger. Dans la grande ville, elle rencontre Robert, son amant, puis son meilleur ami de toujours. Un artiste, lui aussi, mais plus obscur, plus halluciné, plus dément dans son oeuvre.
A eux deux, ils vont former le couple de cette autobiographie, le duo parfait, le blanc et le noir.
Bref, Patti Smith aborde son histoire, sa jeunesse et ses débuts d'artiste avec beaucoup d'humilité, d'inspiration et de justesse. En effet, elle cite régulièrement Rimbaud, Bob Dylan, l'oeuvre de Warhol, la tristesse ressentie lors de la mort de Jim Morrison. Beaucoup de noms défilent mais ils représentent surtout l'édifice de cette l'artiste, le commencement, la chevauchée vers le succès, vers une évolution artistique permanente.
Au niveau de l'écriture, on sent que Patti Smith maîtrise réellement et n'a rien à envier aux plus grands écrivains. Son style est agréable, terriblement tendre. On se prend réellement d'attachement pour toutes ces personnes qu'elle a rencontré car elle nous parle d'eux avec beaucoup de tendresse.
Une très bonne autobiographie, qui se termine sur une pointe de tristesse. Pour autant, je continuerai ma chevauchée dans l'Univers de Patti Smith, avec son second livre "My Train".
Mais ce que je retiendrai, c'est que le message porté par cette artiste est plein d'espoir, d'inspiration, d'imaginaire et... Cela fait du bien !
Enfin, il s'agit d'un livre que je recommande aux personnes qui connaissent déjà un peu Patti Smith, qui ont déjà écouté ses chansons, sans doute les plus connues et qui souhaitent réellement la découvrir en tant que personne.