D'une parfaite insignifiance, formaté pour un public aux émotions prévisibles, cet ouvrage est caractéristique de cette sorte de littérature conçue dans une logique marketing, pour plaire au plus grand nombre. Quiconque s'étant confronté quelque peu aux grands auteurs japonais: Soseki, Kafu, Akutagawa, pour ne citer que les fondateurs de la littérature japonaise moderne, ne pourra que rire de cette prose désuète, si démunie de tout génie créateur. Ou s'affliger de cette sorte de mondialisation qui réussit si bien à transformer toute culture en vulgaire produit marchand. Mais notre farceur nippon ne recule devant aucune bassesse : Tiens, je vais mettre Kafka dans le titre, moi qui n'ai jamais réussi à finir l'un de ses livres ! Ça sera plus vendeur ...
Les médiocres aiment à se couvrir des oripeaux d'une conscience qui leur échappe à jamais.