Murakami reste pour moi un mystère tant son écriture diffère de tout ce que j'aime dans la littérature. Et pourtant il est devenu l'un de mes auteurs préférés.
Il a pour moi la couleur de l'automne, il trace de sa plume une histoire banale d'un quotidien fantastique et l'on est happé par toutes les émotions possibles sans trop savoir comment il manie sa palette et se joue de nous.
Les histoires sont complexifiées sans buts apparents et le style est volontairement très direct, lapidaire.
Lui-même dit écrire dans une langue qui n'est pas sa langue maternelle pour gagner en simplicité et être en quelque sorte en adresse directe avec son lecteur.
Je ne sais pas comment il peut bien s'y prendre, kakfa au fond n'est qu'un roman initiatique comme la littérature en regorge et l'on cherche tout au long de ces pages un sens caché qui peut-être n'existe pas... jusqu'à presque saisir qu'il ne peut exister de bon roman initiatique qui soit privé de cette quête puisque la vie est ainsi.
Murakami pousse juste le curseur jusqu'à la butée et regarde ce qu'il se passe. Pour moi l'effet résonne et raisonne comme des basses !
Kafka est mon premier Murakami et il m'a entraîné dans s