Kenji Mizoguchi par Alligator
Février 2009:
Ces petits bouquins made in Cahiers du cinéma sont très bien faits. Chronologique, lisible, l'auteur contextualise bien dans l'histoire nippone la trajectoire du cinéaste. Cependant le style manque d'enthousiasme communicatif. J'aime bien que la lecture me donne envie d'aller plus loin ou, quand il est question de cinéma comme ici, de voir des films. Or, Simsolo, s'il donne un texte très correct n'incite pas vraiment à voir du Mizoguchi.
Il faut avouer que la tâche peut sembler ardue avec le peu de pages pour y parvenir. Les illustrations si elles sont jolies et larges, sont très mal renseignées : tout juste si nous avons le titre du film dont elles sont tirées.