L'adieu aux armes, pas aux larmes.
Mon premier roman d'amour. Imprimé il y a quelques décennies, il sentait bon et respirait le temps implacable qui passe.
Mis à part quelques passages longuets où soit la description devenait redondante et donc inutile, même bien écrite, ou soit les niaiseries verbales d'amoureux qui n'en finissaient plus, cette histoire s'avale facilement. La guerre environnante, le multiculturalisme permanent et des anecdotes légères font de ce livre une promenade jouissive, rondement menée par un Ernest réaliste.
La vie n'est que survie et l'amour un joli moyen de suspendre le temps et d'inhiber tous les dangers.