Mike Stilth est une star adulée de la musique et du cinéma. Évidement, entre l’image publique et celle privée, il y a la construction d’un mythe. Ça c’est le rôle de Joan, attachée de presse, nounou et main de fer à la fois, extrêmement attentive depuis le début de sa carrière.
Mike a deux enfants Noah et Eva, respectivement onze ans et huit ans, qu’il garde jalousement à l’abri de tous regards, surtout des paparazzis, dans sa propriété de Lost Lakes, sorte d’immense blockhaus d’hyper luxe. Joan et Eva ne sont jamais sortis et ne rencontrent des enfants de leur âge qu’une fois par an et toujours différents pour ne pas se lier.
Il va y avoir un grain de sable : Paul Green, un journaliste, va à partir d’un corps retrouvé près de la propriété mener l’enquête et déconstruire le rêve. Car, ce qui l’amène dans le sillon de ce monstre des sunlights, c’est la belle Clara, retrouvée elle aussi morte peu avant. Clara Miller, journaliste, raconte elle aussi sa version.
« L’affaire Clara Miller » est un roman à six voix qui évolue entre deux époques, celle de 1985 et celle de 2006. Au début, difficile de relier les morceaux du puzzle. Puis, le roman dit choral avec ses presque cinq cents pages fonctionne parfaitement.
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