Les éditions Argyll ont récemment sorti une nouvelle collection intitulée RéciFs, avec Anouk Faure comme directrice artistique et deux publications à ce jour, dont L'Agneau égorgera le lion de Margaret Killjoy. Argyll, Faure et Killjoy : le trio de choc qui m'a donné envie d'acheter ce livre dès sa sortie !
Le concept de cette collection ? Des romans courts (ici 128 pages), écrits par des femmes, qui explorent les différentes frontières de l'imaginaire. Les couvertures sont donc signées Anouk Faure, illustratrice et autrice calédonienne, qui mérite qu'on s'intéresse de près à son travail.
C'est donc avec Margaret Killjoy et son roman au titre intriguant que je débuterai avec la collection RéciFs. Killjoy est une autrice anarchiste, transgenre, féministe et musicienne (pas vraiment besoin d'ordre pour classer tout ça). Elle nous plonge dès les premières pages dans un univers qui m'a rappelé Cyberpunk 2077, puis qui a rapidement pris une allure plus proche de celle d'une bande dessinée, dans l'esprit des Locke & Key. Ce ne sont là que des impressions, bien sûr, car le contenu est totalement différent !
Ce qui marque dans ce court roman, c'est la représentation de l'anarchisme par Killjoy et sa façon de développer un univers steampunk avec des personnages variés et rapidement construits. L'immersion est rapide, et la novella se lit d'une traite, tant l'histoire est prenante.
On en ressort avec une réelle envie de suivre la suite des aventures de la troupe qui se forme tout au long du récit. La suite, déjà parue aux États-Unis en 2018, devrait sans aucun doute arriver prochainement chez Argyll.
En attendant, je compte bien me tourner vers Le Bracelet de jade de Mu Ming, l'autre novella qui a marqué le lancement de la collection RéciFs. Une chose est sûre, cette collection semble avoir de beaux jours devant elle et promet de belles découvertes.