L'aigle et le dragon par Emmanuel Teyssier
Empire romain. IIème siècle après Jésus-Christ. Après une guerre d’attrition, Marc-Aurèle finit par vaincre les Sarmates, ensemble de tribus nomades de la plaine de Hongrie. Parmi les termes du traité de paix : l’envoi d’une partie de la cavalerie vaincue en Bretagne, le long du mur d’Hadrien.
Et voilà donc comment Ariantès, l’un des nombreux princes de son peuple, se retrouve à commander cinq cents guerriers nomades dans une terre dont ils ne connaissent rien, entre assauts pictes, rébellion bretonne et intrigues romaines.
L’aigle et le dragon vaut la peine d’être lu pour trois raisons :
- La description précise de cultures qui ne nous sont pas forcément connues : si la Rome impériale nous est familière, la vie dans ses colonies lointaines ne l'est pas. Et la reconstitution minutieuse de la vie des Sarmates, à travers flash-back de la vie d’Ariantès et comparaison avec la culture romaine permet de découvrir la vie de cette peuplade nomade
- Le personnage d’Ariantès, prince Sarmate mais obligé de se romaniser pour le bien des hommes dont il a la responsabilité. S’intégrant dans l’armée romaine pour être capable de négocier un meilleur sort pour son peuple, à l’inverse d’autres princes qui se révoltent et finissent brisés, et apprenant également aux officiers romains à respecter et à bien traiter ses hommes.
- une intrigue passionnante qui se lit avec plaisir, notamment grâce à la palette de seconds rôles : esclaves chrétiens, druides, officiers romains et autres rudes barbares
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 2013