Je me demande encore comment j'ai pu finir ce livre : en diagonal, il est vrai
En fait de guerre lasse, à mi chemin, j'ai fini par lire le dernier chapitre et que je me suis dit que cela en valait la peine de suivre cette ennuyeuse et consternante lecture. Le dénouement créant un vrai suspens .....
Etant donné l'apparent succés du film qui en est sorti , j'en ai conclu que le scénario et le mode d'écriture étaient plus cinématographique que litteraire.
L'écriture est emphatique, redondante, lente, analytique et finalement indigeste.
Les protagonistes ne sont pas crédibles : ils sont caricaturaux , et manquent de vitalité. On en s'attache pas à Benedicte. On la regarde comme un objet qui se fait malmener et qui ne devient jamais sujet. Elle est consternante d'ennui !
Ce roman m'a toute fois amené à me poser une vraie question : si les romans nous racontent la vie, telle qu'elle est, ne doivent ils pas aussi créer de l'espoir , trouver des portes de sortie , ouvrir des fenêtres .... transcender , sublimer ...?