Il y a des livres addictifs, ceux qu'on commence et qu'on ne peut plus lâcher. Encore une page, encore un chapitre, au prochain interligne... Voilà comment passe un dimanche matin : en pyjama, avec purée mousline et jambon au menu du déjeuner... on ne peut pas être au four et... à fond dans l'Année de grâce !!!
Cette année d'exil entre filles pour perdre ce pouvoir maléfique... on m'a décrit le livre comme un mix entre Hunger games et la Servante écarlate, pourquoi pas. Et quand Defred et Katniss partent en colonie de vacances avec Tierney et d'autres chipies, qui en revient ?
En philosophie, au lycée, on apprenait : "l'homme est un loup pour l'homme" mais les femmes entre elles peuvent aussi être des serpents...
Tierney affronte les épreuves avec courage et revient avec la connaissance d'elle-même et plus de confiance en elle.
On peut transposer ce climat d'affrontement à l'adolescence, en période de compétition pour plaire aux garçons, avec les parents qui craignent les dangers qui rôdent parfois pour nos "jeunes filles en fleurs". Et le retour à l'acquisition de la sagesse avec la maturité...
Finalement, on peut même s'interroger sur la lecture du titre : est-ce l'année de Grâce ou l'année de grâce ?
Derrière tout cela, je retiens un beau message : le Girl power existe bien, mais seulement si on y croit et qu'on avance toutes avec le même esprit, telle une mère et sa fille ou a minima avoir une une confiance sans faille l'une envers l'autre. Et aussi : il faut d'abord s'aimer soi-même et croire en soi pour pouvoir aider et comprendre les autres.
En résumé, un livre à dévorer d'une traite et qui ne laisse pas indemne : il donne matière à réfléchir après... Tout un programme !