rien à dire.
Hmmmmmm. Plus le temps passe et moins je crois avoir aimé l'Anomalie. La faute sans aucun doute à une fin qui semble s'achever plus parce qu'il n'y avait plus rien à dire qu'autre chose, dans une...
Par
le 26 nov. 2020
98 j'aime
10
Bêtement je pensais qu'en prenant un Goncourt jallais soit détester soit adorer, mais au moins trouver de la substance. Franchement la littérature n'avait pas besoin de ce livre.
Voici un bouquin qui ouvre un sujet monumental facon Barjavel ou Asimov et le traite avec la poigne d'Alexandre Jardin.
On commence avec une petite moitié de chant choral bien stéréotypé (l'architecte bourlingueur, sérieusement, ça se fait encore?! L'avocate badass, mais avec des valeurs, pas déjà vu un peu?!).
Et tout d'un coup ah! Enfin, l'anomalie. Oh purée ça chauffe : FBI CIA Washington Mister President Houston on a un problème. Tous les poncifs du nanar américain sont convoqués ça va chauffer c'est moi qui vous le dit !
Oh mais c'est une super idée cette anomalie, bien marrant, je ne vais peut être pas recycler ce livre en papier toilette tout de suite. Je vais peut-être comprendre pourquoi ce bouquin a été gouncourt-isée. Voyons ce qu'il va en faire de cette surprenante et novatrice idée !
Hé bien à la vérité... rien. Mais rien. L'auteur a tout simplement défloré un super sujet, pour continuer son chant choral, de manière totalement inintéressante. Et donc on se tape une seconde moitié de livre à s'embêter ferme en attendant... qu'il se passe quelque chose. Qu'on découvre un monde parallèle. Une nouvelle philosophie. Une réponse à la question sur l'univers et tout le reste !
Il me semble que quand on ouvre un sujet pareil, qu'on se place sous les auspices du bon vieux blockbuster américain hé bien on le traite à la mesure. Pas forcément avec les mêmes codes mais au moins dans l'ampleur.
Ah non là on n'est ni dans Guerre et Paix ni dans Dune. Non là on s'emmerde sec à lire les états d'âme des doubles architectes baroudeurs et autres doubles avocates badass.
Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas fait violence à ce point pour finir un livre. J'ai vraiment failli arrêter 10 pages avant la fin tellement je trouvais ça nul. Tout ça pour ça, vraiment ? Prix Goncourt en plus ?
Créée
le 9 juin 2021
Critique lue 511 fois
1 j'aime
D'autres avis sur L'Anomalie
Hmmmmmm. Plus le temps passe et moins je crois avoir aimé l'Anomalie. La faute sans aucun doute à une fin qui semble s'achever plus parce qu'il n'y avait plus rien à dire qu'autre chose, dans une...
Par
le 26 nov. 2020
98 j'aime
10
...Et la ressemblance n'est pas seulement spéculative, puisque le pitch du livre est très proche de celui de la série américaine Manifest sortie en 2018 (lien Wiki...
le 14 déc. 2020
42 j'aime
1
D'accord, l'auteur a du talent. Comme il l'ecrit vers la fin du livre, il a commencé comme Mickey Spillane et cite "si par une nuit d'hiver un voyageur". Le problème c'est ce coté "si par une...
Par
le 9 nov. 2020
24 j'aime
Du même critique
Bêtement je pensais qu'en prenant un Goncourt jallais soit détester soit adorer, mais au moins trouver de la substance. Franchement la littérature n'avait pas besoin de ce livre.Voici un bouquin qui...
Par
le 9 juin 2021
1 j'aime
Ok, superbe image, modernisation de l'intrigue, mais la magie n'est pas là. Les comédien.nes sont par trop lyriques, manquent d'attaque et d'intonation, les chorés sont plus approximatives. C'est du...
Par
le 15 oct. 2024
Grace commence sa descente aux enfers dès le marché engagé: contre sa vie sauve, elle fournira, pour dédommagement, de menus services à la collectivité dans laquelle elle se réfugie pour échapper à...
Par
le 5 mai 2018