Ok, Fred Vargas a un style. Mais au bout de dix romans, ce serait bien aussi de le renouveler. Adamsberg, à force de toujours mettre des cailloux dans les poches, pelleter les nuages et trouver les assassins les plus invraisemblables sans avoir l'air d'y toucher, commence à nous les brouter menu. Les facilités de scénario (le "hello" par exemple, énorme ficelle sans aucune crédibilité) deviennent de moins en moins faciles à accepter, et le style (qui n'est en fait, à part quelques trouvailles, qu'une technique répétée sans cesse) n'est pas suffisamment travaillé pour nous les faire oublier. Alors, même si cela reste acceptable, on attend mieux pour la prochaine fois. Revenir à Paris serait peut-être une bonne idée (c'est avec les voyages que la série a commencé à baisser en intérêt)...