Comment pécho une meuf quand t'es romain et que tu portes des jupettes et des sandalettes
Je m'attendais à quelquechose d'un peu plus romantique au vu du titre. Naïf que je suis !
En fait, Ovide explique aux hommes comment draguer les gonzesses et où les trouver. C'est assez malin même si je ne suis pas toujours d'accord avec ce qu'il dit. Ce que l'on retiendra surtout, c'est la prose. BHien sûr, ils 'gait d'une traduciotn, mais d'après les notes que j'ai pu lire, ils ont veillé à être le plus fidèles possible au style de l'auteur, même si une traduction littérale est impossible. Impossible parce qu'apparemment, Ovide, maître dans sa langue, parvenait à donner quatre sens à une phrases ! Quatre !!! Déjà un double sens, ce n'est pas simple à amener, mais quatre, je n'ose même pas imaginer de quoi ça pourrait avoir l'air. Et chapeau aux traducteurs pour avoir pu déceler cela.
Le bonheur réside aussi dans la lecture à voix haute. Ovide ne construisait pas ses poèmes pour que ça rime nécessairement, mais plutôt pour les sons lorsqu'on prononce ses mots. Et c'est vrai que c'est agréable. L'humour est très efficace : le bougre sait qu'il tient là un sujet léger, pas besoin donc d'en parler trop sérieusement. Ses analogies sont étonnantes, mais parlantes. Enfin, il n'hésite pas à digresser de façon pertinente, c'est-à-dire qu'il se permet de dévier sur une légende (d'Icare par exemple) afin de mieux introduire une idée.
Je n'arrive pas à dire si Ovide est un peu extrémiste ou pas. Certaines de ses idées sont nobles, mais d'autres sont un peu sexistes. Ne fut-ce que le livre 3, censé être l'équivalent des deux autres livres mais destinés aux femmes s'avère en fait très différent ; autant dans les deux premiers livres, il dit aux hommes quoi faire pour séduire sans trop changer quoi que ce soit à leur nature, autant dans le livre trois, il a tendance à dire aux femmes ce qu'elles doivent changer en elle, dans leur apparence, pour charmer un homme. Mais ils e contredit : autant il dit qu'il est important dans un passage que la femme atteigne l'orgasme, autant il dira plus tard que si elle n'atteint pas l'orgasme, tant pis pour elle, elle doit simuler parce que l'homme doit être certain d'avoir réussi à la faire jouir... En même temps, tout cela est cocasse, ça fait sourire. D'après les notes de fin, il semblerait qu'Ovide avait un alrge public féminin. La lecture de ce livre en dit long sur les moeurs, même si, j'ne reviens aux notes de fin, il semblerait que tout ce qu'il dit ne soit pas à prendre au premier degré (apparemment, les châtiments réservés aux amants découverts étaient horribles, donc il vaut peut-être mieux ne pas trop se fier à ses dire, lorsqu'il prétend que ce n'est pas très grave de coucher avec la femme d'un autre, que cela n'aura pas trop de répercussions...
Bref, un livre assez étonnant, passionnant, amusant.