Artefact est le premier volume d'une série de science fiction militaire qui en compte actuellement 4 en version française.
L'humanité est aujourd'hui en paix avec la race extraterrestre des Krells. La paix signée il y a peu semble pourtant fragile : une zone tampon a été érigée entre les territoires de ces peuples qui coexistent. Les conflits demeurent mais restent strictement limités entre les Krells de la zone tampon et les humains par l'intermédiaire des armes ultimes de l'humanité : les simulants, des supersoldats issus de bioinginierie humaine. Ces machines de guerre parfaites sont les corps humains poussés dans leur derniers retranchements : rapides, extrêmement puissants, grands, mais surtout de simples enveloppes de chair, de muscles, destinées au transfert de la conscience de leurs opérateurs humains, qui les dirigent à distance. Cela ne les empêche par pour autant d'être sans cesse tuées à travers ce simulacre de corps et de connaître l'expérience traumatisante de la douleur, comme celle de la mort.
L'équipe de "Lazare" alias le Capitaine Harris, capitaine du commando SimOps en est à sa 234 ème opération, c'est un vétéran aguerri. Il est envoyé avec son équipe dans le Maëlstrom, au secours d'une équipe scientifique partie pour étudier un artefact extraterrestre qui semble exercer une étrange fascination sur les Krells.
Un roman de science fiction qui envoie bien du lourd, de grosses armes, d'affreux aliens à tuer, un air "d'Alien : le 8ème passager" en moins claustro. Alors oui, c'est de la SF militaire, c'est pas très philosophique et même carrément bourrin, mais ça permet de passer un bon moment, surtout connaissant la pauvreté de ce genre en la matière dans l'Hexagone. Ça change du space-opéra, et ça fait du bien!