J'ai aimé que l'ouvrage se lise facilement, rapidement et les difficultés décrites quant au vertige, à la peur du vide et à l'alpinisme en général.
L'auteur part d'une expérience nulle pour finalement faire l'ascension su Mont Blanc, quand même. Ce qui est à saluer.
Mais le style du livre est un style désormais banal. De ce style nouveau que l'on trouve dans les prix parisiens et qui portent maintenant un côté pompeux aux œuvres (sans forcément que ce soit de l'arrogance de l'auteur, d'ailleurs, qui ne transparaît pourtant pas ici).
L'auteur prends des Xanax pour surmonter sa peur, fait des soirées avec ses copains, et décrit son ascension comme un alpinisme "gonzo"... Mouais...
Il décrit pourtant rapidement une situation personnelle compliquée qui l'amène à faire cette ascension grâce à ses amis qui le prennent par la main dans l'épreuve.
On s'attends alors à trouver une expérience personnelle profonde, une recherche de soi à la Saint Augustin que l'auteur évoque pourtant. Mais non. Quasiment rien ne transparait.
Par pudeur? Par incapacité à se livrer à cet exercice si difficile qui est de retranscrire une introspection forte comme a du lui imposer cette ascension? Possible, mais en tout cas, ça laisse le lecteur sur sa fin.
Un succès libraire exagéré, selon moi.