Ah ! Zola, Zola, Zola .....
SPOILER
Le mort de la petite Lalie Bijard, l’idylle à laquelle on aimerait bien croire entre Gervaise et Goujet. Notre joie face au bonheur de la blanchisseuse si courageusement acquit puis le désespoir quand elle est poussée dans l'alcool par son fainéant de mari. Les Lorilleux à qui nous, lecteur, vouons une haine sans borne. La première gorgée si fatale de vitriol. L'enfance et l'adolescence de Nana qui se révèlent prémonitoires. L'humiliation perpétuelle de Gervaise et son avachissement. Et, finalement, sa mort qui rappelle ; et le fatalisme de Zola et l'encrage de Gervaise dans Les Rougon-Macquart.
Tous ces moments de lecture qui nous ont fait réfléchir ou pleurer (lit de mort de la petite Lalie, Chapitre XII) constitues ce Chef-d'œuvre subversif de Zola. "Vous n'avez pas le droit de nudité sur la misère et le malheur" déclare Victor Hugo. Eh bien pourtant Zola s'accorde ce droit à notre grande satisfaction.