L'Assommoir
7.1
L'Assommoir

livre de Émile Zola (1877)

Bon, je ne vais pas vous mentir, je partais lire ce livre avec pas mal d'appréhensions. D'abord parce que j'ai eu l'occasion de le lire dans le cadre scolaire chose qui peut répugner assez jusqu'à maintenant. Ensuite c'est la réputation de Zola qui peut faire peur au départ. Mais il n'en est rien de tout ça! Et oui l'Assommoir est un bon livre. Je n'irai pas crier au chef d'œuvre mais je comprends que certains peuvent le faire. Car oui, ce livre est fracassant, assommant (j'étais obligé) et mérite beaucoup de superlatifs tant ce livre est représentatif de la société de l'époque.

Il faut savoir que ce livre se place dans la série "Les Rougon Macquart" où il est en fait narrer l'histoire d'une famille avec un gros plan sur chacun des personnages dans les vingt livres d'environ 600 pages que nous a concocter Emile. Bien sûr qui dit Zola dit Hérédité, et le contexte de cette famille est donc parfait pour exposer sa théorie.
L'histoire nous plonge directement dans ces paris du XIXème auprès de Gervaise Macquart , le personnage principal. Au départ, Gervaise, mère de deux enfants, sera vite confronter à un malheur: en effet, son amant Auguste Lantier la quitte sans prévenir et ne reviendra pas (avant un bout de temps.) Puis elle rencontre Coupeau, ce fameux zingueur. Très vite, ils se marient et achètent un appartement, rue de la Goutte d'Or, l'endroit où se passe la totalité du roman.

Mais un incident terrible arrive un jour, lorsque Gervaise vient chercher Coupeau à son travail et qu'il tombe d'un toit en voulant regarder sa fille Nana, troisième enfant de Gervaise. Après ce malheureux événement, Coupeau ne travaillera plus jamais et sombrera dans les vertus de l'alcool. Mais Gervaise a la tête haute et crois encore en son désir d'être une femme fortuné. Elle rachète alors une boutique et créer sa petite blanchisserie. A ce moment, on croit qu'ils vont s'en sortir. Tout le monde aime Gervaise, que ce soit du simple habitant de la rue de la goutte d'or ou bien son amant, Goujet. Mais Gevaise aime bien se faire plaisir elle aussi! Et petit à petit, elle commence à dégringoler et tout lui tombe des mains. On la retrouve alors dans un vieil appartement, à essayer de résister à la douleur de la faim et commençant à boire. Elle essaya même de se prostituer afin de casser la croute. En vain.

C'est donc avec de magnifiques descriptions de la vie du XIXème siècle que Zola parvient à nous narrer cette trame dans un Paris très dur où tout peut vous retomber sur la tête d'un instant à l'autre.
benbossman
8
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le 3 févr. 2011

Critique lue 709 fois

benbossman

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