Amateur de Char, Michaux ou Baudelaire, il m’arrive occasionnellement de lire de la poésie en prose. En revanche, je n’ai jamais été très à l’aise avec la poésie en vers, je m’y suis souvent cassé les dents et je n’ai jamais réellement lu de poètes contemporains. En ce qui concerne Jim Harrison, je connaissais uniquement ses romans et ça m’intéressait de voir ce qu’il avait écrit d’autre. De plus, j’étais curieux de le lire en parallèle dans le texte et dans sa traduction.
Je suis donc venu à ce recueil dans son édition bilingue et c’est une bien bonne surprise. J’ai apprécié le caractère dépouillé de cette poésie dépressive, j’y ai découvert un contenu proche de l’absurde, j’ai retrouvé sa communion avec la nature et son ton pessimiste. Quant à la traduction, c’est un travail délicat, elle est subtile, parfois proche de l’adaptation. Mais très bonne.
Ça m’a beaucoup plu, c’est un recueil qui mériterait d’être lu à voix haute.
Retrouvez ce billet sur mon blog.