Un livre que j'ai adoré détester
L'histoire, dont elle se débarrasse grossièrement à la fin du livre, n'est qu'un prétexte à Muriel Barbery pour nous débiter, pas toujours subtilement, l'étendue de sa culture. Côté concierge, il y a quelques passages un peu cocasses voire amusants. Côté jeune fille, on n'a jamais cru une seconde que le journal était celui d'une collégienne. Finalement, j'ai trouvé du plaisir à me conforter dans mes préjugés sur les normaliens.
À tous ces gens qui utilisent leur culture comme un moyen pour se sentir au dessus des autres, au lieu de la considérer comme quelque chose de précieux, à enrichir par un partage mutuel.