Bienvenue au 7, rue de Grenelle
Des pépites dans ce livre qui est aussi bourré de défauts, à trop vouloir bien faire, parfois on en fait trop. J'ai été touchée par l'histoire de cette femme, transparente par sa condition, et qui par instinct de survie, a compris que dans notre société, les castes sont aussi infranchissables que celles de l'Inde même si elles ne sont pas avouées. On sourit au pathétique de ces élites coincées du 7 rue de grenelle. On se souvient avoir été ado et d'avoir compris un jour qu'on était dans le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Et on en a fait quoi de ce constat ?
Oui il y a des longueurs, oui l'histoire aurait été plus efficace sans appuyer lourdement sur la culture de l'une et l'inculture des autres, ça donne un côté caricatural au récit.
Peut-être Muriel Barbery nous suggère-t-telle de nous replonger dans les maîtres de la philo du siècle dernier, Husserl et sa phénoménologie transcendantale, méthodologie d'accès à la vérité des choses ;-))
Et puis oui, moi aussi j'échange sans hésiter Michel-Ange contre un maître hollandais.