Voilà une œuvre qui me plonge dans un méli-mélo de sentiments et d'impressions mitigés. Car au-delà de l'histoire, sans grande originalité mais néanmoins bien écrite, l'auteur nous fait découvrir le stéréotype bien connu des échanges humains entre gens de la haute société et "petit personnel".
Mais dans le 4e de couverture, un autre aspect est mis en évidence, fort encore de son actualité, l'acceptation des surdoués dans notre société. C'est précisément ce thème là qui a été l'élément déclenchant du choix de ce roman. Ces "érudits" qui ont ce sentiment désarmant de se dire qu'il vaut mieux vivre reclus ou mourir, qu'envisager de vivre libre dans un monde qui ne vous comprend pas. Sujet dramatiquement bouleversant.
A sa lecture, j'admets qu'il m'a fallu rapidement pratiquer l'autodérision quant à mon inculture face à la langue de Molière, parfois si élaborée, qu'il n'aurait jusqu'alors eu d'intérêts de la connaître autant, que pour gagner des points supplémentaires aux scrabbles. Ce faisant, je ne regrette pas sa découverte. L'histoire, faite de prose et de récits, mettant en parallèle la vie de Mme Michel et de Paloma, les amenant à se rendre indispensables l'une à l'autre, n'en reste pas moins touchante. Quant aux répliques de Mme Michel, elles en valent tout bonnement la peine !
http://www.lestee-litterature.ch/425792622