C’est une version plus légère de la dystopie. Si des gens meurent ce sont jamais des personnages récurrents et ça fini toujours bien. Le 3e tome me fera peut-être changer d’avis, mais j’en doute pour le moment. Il ne sera toutefois disponible en version originale qu’en 2014, il faudra encore plus de patience pour le lire en français.
J’ai plus vu ça comme un Arlequin version ado que comme une réelle dystopie. C’est mignon ça se laisse lire et heureusement dans le second tome on commence à entrevoir l’ampleur politique et sociologique derrière les frous-fous et les paillettes. Mais ça reste tout de même assez superficiel. On sent que l’auteure a voulu créer un petit monde avec ses codes, ses règles et une géopolitique post apocalyptique, mais on ne ressent jamais de tension. Le roman est surtout axé sur les sentiments digne d’une girouette de l’héroïne. C’est le dernier qui l’a embrassé qui a raison et c’est un peu saoulant parfois.
Ils se lisent sans déplaisir (ils sont courts à peine 300 pages), mais ce n’est pas non plus celui que je recommanderais pour une première lecture. Une série qui fait passer le temps sur la plage. Je critique, mais j’attends le dernier volume pour savoir enfin qui va choisir America : Aspen ou Maxon ?