I am going back to the arena
Incontestablement le meilleur de la trilogie, et de loin. Alors oui, c’est vrai, les 200 premières pages sont d’une chiateur absolue vu qu’une nouvelle fois, l’auteur perd son temps à nous décrire les sentiments contradictoires de Katniss (qui ne sait plus ce qu’elle ressent, mais au moins elle ressent quelque chose maintenant) en passant hyper-rapidement sur des passages qui méritaient un plus grand développement (là, comme ça, lors du Victor Tour, l’interview avec Ceasar qui est passé en 2 paragraphes sans plus de détails). On retrouve d’ailleurs cette façon de faire tout au long de l’histoire, mais c’est particulièrement flagrant au début vu que le contexte est inexistant ou presque. L’après-Hunger Games ne devient intéressant et bien exploité qu’une fois la déclaration des Expiations faites, et qui restent un des meilleurs moments de la trilogie selon moi. Comme dans le précédent tome, la préparation aux Hunger Games est intéressant, et révèle cette fois-ci une portée plus importante avec cette rébellion sous-jacente. On découvre un peu plus l’univers également, même si ça reste très succinct, et l’arène a le mérite d’être cette fois-ci plus intéressante et dynamique avec une nouvelle approche mieux traitée. Bon, on découvre que tout ça faisait partie d’un plan plus vaste, mais c’est quand même bien fait. Le final est glaçant. Un deuxième tome qui pose donc les bases et exploite ses personnages mieux que précédemment. Bon, dans l’ensemble c’est pas fantastique, mais c’est vraiment celui où j’ai pris le plus de plaisir à lire. Le triangle amoureux Katniss-Peeta-Gale (mais peut-on appeler ça comme ça ? puisqu’elle-même ne sait pas ce qu’elle ressent) se pose comme problème majeur et je dois dire que ce n’est pas la partie qui m’a le plus intéressée, mais au moins c’est bien traité. Bon après, globalement, même si ça reste facile à lire, l’univers reste encore une fois largement sous-exploité (au profit des relations) si bien que je pense qu’il aurait mieux fallu placer le contexte dans le monde actuel, au moins on n’aurait pas ce sentiment de passer à côté de quelque chose d’intéressant. La manipulation et la propagande sont toujours au cœur de l’intrigue et restent ce qu’il y a de mieux exploitée.