Un écrivain dépouillé de son travail cherche à se venger. Un jour, il achète une machine à écrire dans un marché de Hong Kong et il sait qu’il tient entre les mains l’objet qui va l’aider à attendre son but. Attention à la terrible vengeance de l’écrivain dupé, au tour du trompeur d’être trompé !
Alors, je vous précise tout de suite que ce livre est bien différent des autres œuvres de Franck Thilliez et en ce qui concerne le style de Laurent Scalese, je ne peux rien dire vu que je n’ai rien lu de lui. Je pense qu’ils ont réussi à mettre en commun une histoire qui les amusait, mêlant peut-être des fantasmes d’écrivain, puisque le personnage principal en est un. En tout cas, vous saurez ce qui vous attend si vous vous amusez à blouser l’un des deux auteurs.
L’idée centrale de l’histoire est vraiment sympa, vraiment, les auteurs se sont fait plaisir avec ce roman, ça se voit. J’ai un petit reproche toutefois, il est un peu trop rapide à mon goût. Il faut dire que le format est très court, mais malgré tout, il manque un tout petit quelque chose qui m’a manqué dans cette lecture. Et je ne pense pas que ça vienne du format court, car j’ai beaucoup apprécié Le Grand Voyage (la préquelle sous forme de nouvelle de Pandemia) et Ouroboros, nouvelle contenue dans L’Empreinte sanglante. Difficile de dire d’où ça vient donc, j’ai apprécié, mais j’ai trouvé qu’il manquait un peu de piquant et peut-être un peu de liant.
Si vous ne connaissez pas Thilliez, je ne vous conseille pas vraiment cette lecture, bien trop différente de son style habituel qui me plaît tant, je ne peux pas me prononcer sur Scalese, mais malgré tout, l’histoire reste sympathique, elle n’est clairement pas à fuir, elle est juste différente, et c’est assez chouette de voir que les auteurs se sont fait plaisir.