C'est bien simple "encyclopédie du savoir relatif et absolu"
-- "encyclopédie" peut être l'unique tromperie sur la marchandise de ce fourre-tout au demeurant court et aux extraits succincts, bien qu'il pioche dans d'éparses anecdotes de moult cultures d'occident et d'orient.
-- "savoir" Mais bien plus que les anecdotes le livre contient des faits variablement capables d'améliorer un bagage intellectuel. Si les reproches fusent sur ces savoirs qui seraient plus prétendus qu'effectifs c'est la faute de préjugés indus envers cette notion préparant le lecteur à une rencontre du Xème type (même si le titre ostentatoire du livre n'aide en rien) ; Et pourtant les ragots du quartier constituent un savoir comme un autre. Cependant autant que le contenu c'est l'agencement des sujets qui participent de la sensation de faire un véritable voyage dans diverses souches de consciences collectives; l'auteur passe d'un fait-divers américain à un exposé de physique quantique(où il s’y connait malgré ce que beaucoup croient, c'est sa formation de base) puis à une légende urbaine populaire asiatique avec un fil rouge omniprésent : le déterminisme patent de l’être humain mais le réconfort qu'il peut trouver en sa capacité à surmonter la nature.
Le tout est en générale suggéré parfois présenté en évident résultat empirique, mais en définitif on en ressort légèrement confus car l'opinion finale nous revient car jamais une démonstration initié par l’auteur même n'est faites aucun positionnement n'est résolument affiché.
-- "relatif et absolu" ici on revient l’argumentaire sur les savoirs du livre, qui contrairement à ce qui est attendu annoncent bien leurs caractères vulgaires autant qu'objectifs, proposant des démarches autant méthodiques que brouillonnes. l'auteur sait bien dans quoi il trempe, l'ensemble à l'air facile mais personnellement j y ai vu une bonne mise en exergue de la promiscuité des extrêmes. Ce rendre compte l'air de rien que des résultats similaires peuvent êtres produit par des procédés opposés en nature,genre, nombre ou idée, une fois encore suggère une nature absolue à certains éléments. Alors que Werber lui même ne s'implique jamais , là où il pourrait clairement faire une synthèse ou une analyse avec des conjectures propres, qu'on sache assurément ce qu'il a voulu nous dire, il laisse le lecteur aux aboie(pour ceux qui attendaient un brillant traité) ou séduit (dans mon cas) par le rythme de feux follet, le meltingpot culturel sucré-salé de cet ovni sans prétention qui ce présente plus comme un livre-questionneur qu'un exubérant manuel de bien bienpensance.
Je comprends les critiques de ceux qui lui colle 2/10 ou 1/10 car la stature en retrait de l'auteur peut être frustrante, les éléments exposés (dont je trouve curieux de demander des preuves!? ce n'est pas un article scientifique) peuvent être tous connus donc légitimement un lecteur peut n’être vraiment accroché que par le travail de réflexion de l’auteur ici absent.
Moi je reste fasciné par le procédé qui à défaut d'emprunter sa voie n'aurai simplement eu comme autre choix que de démontrer le pourquoi et le comment de l'univers tout entier.
pourquoi pas 10/10, eh bien comme dit plus tôt sa: "non-encyclopédie" réelle, il aurait du être beaucoup, mais alors beaucoup plus long ou le terme "encyclopédie" aurait du être remplacé pour mieux annoncer sa brièveté.