Lesbians rock
Ouuh les fourmis du militantisme quand tu lis ce texte ! Ses défauts d'abord : je trouve que la construction, surtout vers la fin, pêche un peu. Son côté fourre-tout m'a un peu décontenancée et je...
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le 31 oct. 2020
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Un peu déçue par la lecture de ce premier roman où le souci de la forme (évident, et j'ai bien conscience que c'est beaucoup de boulot, bien que l'éditeur aurait peut-être pu mettre le holà sur les adjectifs qui n'arrêtent pas de tomber) a imposé au fond, déjà ambitieux puisque touchant aux concepts et au divin, et aux personnages en particulier une certaine distance. Une distance que les personnages entretiennent entre eux avec leur vocabulaire, leurs attitudes, la gestion de leurs émotions et par conséquent, une distance avec la personne lectrice qui a tendance à se détacher de leurs intérêts et du sort qu'ils subissent (ils sont très peu acteurs de leur destinée, c'est peut-être pour ça aussi que j'ai décroché). J'ai préféré donc la première partie où les enjeux ne sont pas encore écrasants pour la troupe du cirque, où on découvre petit à petit ce monde riche de créatures diverses et variées et les tensions au sein du groupe.
Quelques choses plus précises qui m'ont embêtée, pour les personnes qui ont lu le livre :
L'aspect religieux omniprésent et tout son décorum un peu ennuyeux parce que trop connu : Dieu, les anges, les chérubins, le paradis, l'enfer, les confesseurs etc.
Le fait qu'Ylias retrouve la parole (et même qu'il ait des expressions intérieures marquées d'italique), j'ai trouvé ça dommage de ne pas avoir poussé dans la direction où les intentions du personnage doivent être devinées etc. Pourquoi aussi l'avoir bardé de tics au visage ? Je ne vois sérieusement pas ce que ça apporte à l'intrigue.
Le fait d'avoir utilisé deux fois le stratagème du "mais en fait moi je suis Untel !". Autant je trouvais ça intéressant et c'était bien creusé pour Matifas, autant pour l'autre bon... Une facilité ?
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Créée
le 27 mai 2022
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Je reste là et je ne sais pas quoi dire. J'ai fini le livre tout à l'heure et je reste là, je ne sais pas quoi dire. Si j'aime autant Steinbeck c'est peut être parce que son écriture est très humble...
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