Si Erik Orsenna a choisi de raconter la jeunesse de Bartolomé, le frère de Christophe Colomb, ce n'est certainement pas un hasard, n'a-t-il pas lui aussi vécu dans l'ombre d'un grand homme, puisqu'il écrivait les discours de François Mitterrand ?
Bartolomé reçu Hispanola, Orsenna, le Conseil d'état. Bartolomé était un brillant cartographe, Orsenna préside la Corderie Royale.
Un livre agréable à lire, très érudit, mais qui manque de souffle épique, on comprend que Bartolomé n'a pas vécu sa vie, et bien qu'il soit le héros, il ne s'y inscrit qu'en creux.
Une déception, comme tous les derniers livres d'Orsenna.