Pitch : Une nuit de la fin des années 90, une jeune femme americano-coréenne batifole sur une plage déserte avec son petit ami lorsque des silhouettes émergent de l'ombre des dunes, se précipitent vers eux, des masques noirs sur le visage et des cordes à la main. Douze ans plus tard, sa sœur Jenna ne s’est toujours pas remise de sa disparition. Professeure spécialisée dans la Corée du Nord, elle est alors approchée par un membre de la CIA, qui lui explique que sa sœur est peut être toujours vivante.
Thriller original qui sort des sentiers battus (l’action se déroule en grande partie en Corée du Nord), ‘L’Etoile du Nord’ est une vraie belle surprise : un roman bien écrit, à l’histoire bien contée, aux personnages plutôt bien pensés (ceux de Cho et de Moon sont les mieux dessinés), et qui restitue bien la vie en Corée du Nord (ou du moins comme on peut se l’imaginer). Cela fait pas mal de "bien" d'affilée pour ne pas être un bon roman, vous en conviendrez.
Certes l’auteur se perd un peu ici et là (toute la partie de Jenna au camp d’entrainement de la CIA qui n’a aucun intérêt), a quelques facilités d’écritures et a du mal à rendre lisible ses descriptions ; mais en s’appuyant sur des faits réels et en évitant, la plupart du temps, les écueils de ce genre de roman (des rebondissement à toutes les pages), D.B. John fait de ‘L’Etoile du Nord’ un sacré bon thriller, aux atours géopolitiques.