Je suis actuellement en train de le lire. Assez avancée dans l'ouvrage, je l'ai repris au début avec enthousiasme pour bien saisir la profondeur de ce graphomane qu'était PKD. Merci à mon frère de m'avoir fait ce cadeau pour mon dernier anniversaire. Cet essai s'adresse d'ailleurs plus aux esséniens, aux vrais Chrétiens, qu'aux simples amateurs de SF. Une boîte de Pandore qui une fois ouverte fera accéder à ce qui a depuis été expérimenté - dévoilé au monde. Une révélation... Ce même "réalisme fantastique" de Pauwels et Bergier dans le fabuleux "Matin des Magiciens" qui prend les allures d'une quête sans fin.
Cet homme a dû beaucoup souffrir de solitude après avoir vécu de telles expériences. D'où cet acharnement à vouloir en donner un sens. Cette auto-analyse, cette exégèse couchée durant des années sur un millier de feuillets nous fait accéder au monde Dickien qui jusque là était pour moi un mystère.
Dommage qu'au cinéma on exploite l’œuvre de K. Dick essentiellement pour les intérêts des défenseurs de l'IA. Je pense qu'on a mal compris ou plutôt mal laissé comprendre l'univers Dickien et qu'une bonne interprétation cinématographique pourrait avoir une influence bien plus positive.
Je reviendrai en parler, il y a tant de choses à dire, j'attends d'autres commentaires.
p307 : "Les tragiques tourments de l'homme ne se précisent pas sous forme de crise à un moment donné de sa vie; il les découvre à sa naissance : C'est la séparation d'avec Dieu."