Avec le Syndrome Copernic, j'ai fait la permière expérience de lecture audio et je ne le regrette pas.
Par une porte dérobée, celle de la science fiction, on se faufille ici dans l'univers conspi, on aborde des sujets ultra sensibles que je ne vais pas dévoiler à ceux qui n'ont pas lu ou fini de lire le livre. Mais il y a de l'audace, c'est certain.
Un roman addictif que je ne pouvais lâcher sans aller toujours plus en avant. Et pourtant, pas envie de connaitre la fin. De toute façon elle ne serait jamais "LA vérité".
Malgré tout, nous aussi on veut savoir, on veut connaître les raisons de la skyzophrénie de ce cher Vigo Ravel, le narrateur, personnage principal attachant et criant d'authenticité. Alors, l'auteur a bien pris soin de son lecteur, on ne le lâche jamais, on est en mode "caméra épaule" tout au long du roman. Je veux dire par là que notre regard se laisse volontiers se confondre à celui de Vigo dans cet éternelle première personne du singulier. Ce qui permet d'habiter le personnage et de mieux s'approprier ses états émotionnels.
Quant à sa quête, il y a tant à dire et à découvrir dans les domaines qu'aborde l'auteur que l'on se serait délecter de le suivre sur d'autres pistes aussi glissantes soient-elles. Car la vérité n'est jammais si loin qu'on ne voudrait le croire.