J’ai retrouvé récemment ce livre dont j’avais reçu un exemplaire numérique par NetGalley.fr l’année dernière, lors de ma tentative précédente de réveiller mon blog. Le résumé m’avait attiré à l’époque et en le redécouvrant m’a donné envie de le lire :
Quand il apprend le décès de son mentor Josip Brik, le philosophe spécialiste du métadiscours sur Hitler, Friso de Vos est anéanti. Profitant de sa détresse, un certain Philip de Vries, inconnu total, occupe alors le devant de la scène, multiplie les apparitions télévisées et devient le successeur de Brik aux yeux du monde entier.
Refusant de se laisser reléguer au second plan, Friso se rend à Vienne pour un colloque, bien décidé à montrer qu’il est le seul vrai connaisseur de l’oeuvre de Brik et son unique dauphin. Mais quand on le confond avec l’imposteur, Friso décide de se prêter au jeu.
Se jouant de la culture universitaire, mêlant références littéraires et culture pop, le roman nous entraîne dans l’univers de l’intelligentsia internationale où la réalité compte moins que ce qu’on en dit. Une satire universitaire cinglante, un conte absurde extrêmement érudit.
Je suis très embêté avec ce livre. Le sujet m’intéressait, le début du roman m’a bien plu, je me suis laissé entrainer par le récit, mais j’ai finalement lâché prise au bout d’un moment. Ce qui commençait bien a fini par me lasser, sans que je comprenne vraiment pourquoi.
Je reconnais des qualités à ce roman : un style agréable (en tout cas pour ce que laisse transparaître la traduction française d’Emmanuèle Sandron du texte original en néerlandais), un récit bien construit, des réflexions intéressants sur le monde universitaire.
Malheureusement, je n’ai pas réussi à rester concentré sur le récit une fois passée la moitié du roman. J’ai terminé de le lire car je trouve toujours dommage d’abandonner une lecture en plein milieu – je ne le fais généralement que si vraiment les premières pages ne m’intéressent pas – mais je l’ai fait sans entrain, un peu contraint.
Je suis déçu, par le livre lui-même et par moi-même, car je suis peut-être passé à côté d’un beau roman. Une autre fois, peut-être.