Entre mauvaise syntaxe et récit passionnant
William Andureau ne sait pas écrire. Les articles ou les chroniques, ça va, mais un livre entier, il ne sait pas.
Les tournures de phrase, les répétitions, cette sensation de lire des pages et d'y retrouver peu ou prou le même contenu, ce livre est un florilège de ce qu'il ne faut pas faire en littérature.
Souvent, j'ai du revenir plusieurs chapitres en arrière pour m'assurer que, oui, j'avais déjà lu ce que j'avais sous le nez quelques pages plus tôt. De plus, c'est long, poussif et faussement romancé (ou maladroitement, je ne sais pas).
Heureusement pour l'auteur l'histoire du plombier est passionnante. En déchiffrant péniblement les lignes on réalise tout de même que l'histoire de Mario est hors norme et unique dans le monde du jeu vidéo, et c'est ça qui nous fait tenir.
D'ailleurs, à bien y réfléchir, je connais peu d'icônes dans quelques domaines que ce soit qui ont une telle longévité, qui sont toujours un gage de qualité et qui suscitent toujours autant d'engouement à chaque réadaptation.
Alors si vous arrivez à faire abstraction du style vous serez passionné par ce récit authentique, unique et très bien renseigné.
Sinon, retournez jouer à la gameboy, ça vaut mieux.
La mienne n'était jamais loin à chaque fin de chapitre.