Désastre éditorial

Pour commencer, l'objet livre en lui-même est moche. La couverture glacée est désagréable, le choix de la reliure carrée ne va pas et la typo du texte est banale. Vraiment, j'insiste sur ce côté matériel car il est extraordinairement raté. Le logo "Michel Lafon" est d'une rare laideur ce qui vient ajouter une couche dans la non recherche esthétique de l'ensemble.

Ensuite, ils se sont mis à deux pour écrire ça. A deux. Là encore c'est assez extraordinaire puisqu'aucune blague ne fonctionne. Rien n'est drôle car tout est prévisible. C'est raconté façon conte mais on est à des années-lumières de Perrault ou des Grimm. Ici, c'est écrit comme s'ils s'adressaient à des crétins. Facilité et fénéantise bien connues pour torcher un projet et surfer rapidement sur une notoriété.

Enfin, si le dessin fait illusion avec la couverture et la pleine page avec Tatie, ça reste au minimum syndical. C'est supérieur au texte, certes, mais je serais étonné d'apprendre que la dessinatrice a pris plus de deux minutes pour penser et exécuter ses dessins.

Une perte de temps pour les lecteurs et un des trucs les plus laids que j'ai vu passer en 2023.