Très bonne trilogie policière que celle-ci. L'histoire de Fin MacLeod, inspecteur à la police d'Édimbourg, qui vient de perdre son fils de 5 ans Robbie dans un accident de la route et qui est appelé, à peine de retour au travail après le drame, sur l'île de son enfance pour enquêter sur un meurtre qui a de bien curieuses correspondances avec un meurtre sur lequel il a enquêté l'année passé.
Trois tomes donc. Trois histoires distinctes, même si les personnages restent les mêmes et si les allusions entre les différentes histoires existent.
Un style assez net, un livre qui ne fait pas dans la surenchère idiote, assez "à l'ancienne", avec de longues et belles descriptions et quelques personnages très travaillés (celui de Fin notamment, dont les dernières pages du dernier tome sur la religion sont d'une belle virulence).
Trois tomes distincts dans la façon de raconter les histoires.
Mes faveurs vont sans doute au premier car il est le plus sombre et que l'île des chasseurs d'oiseaux semble incroyable (gros potentiel cinématographique). Le second voit l'auteur partager le récit entre l'enquête et les souvenirs d'un homme en train de devenir sénile. Quant au troisième, là aussi, il partage son récit entre les faits actuels et l'adolescence et le début de la vie d'adulte de Fin, entre musique celtique, amitié indéfectible et secret incroyable.
Le seul reproche que je pourrais faire à Peter May en fait, ca serait surtout de m'avoir perdu quelques fois dans sa géographie de l'île. Difficile de s'y retrouver.
Mais à part ça, vraiment très bon moment. Notre homme sait raconter des histoires en prenant son temps.
Je crois qu'il a fait un cycle en Chine pour le coup, vais aller creuser ca.