C'est un livre indispensable pour tous les fils qui, un jour ou l'autre, perdent leur père, fût-il naturel ou adoptif. Dans une langue simple et sans effets, l'auteur trouve dans l'écriture qui organise et ravive les souvenirs la force de l'apaisement.
Un passage retient particulièrement l'attention et résume frontalement l'état d'esprit de l'écrivain orphelin : Quelque chose de moi s'est détaché et flotte dans l'air, invisible et pourtant consistant. Je me sens triste sans tristesse, seul sans solitude, heureux sans joie.

Simplicité directe de l'émotion et du chagrin inconsolable.
PatrickBraganti
7
Écrit par

Créée

le 20 juil. 2012

Modifiée

le 20 juil. 2012

Critique lue 310 fois

Critique lue 310 fois

D'autres avis sur L'homme qui m'aimait tout bas

L'homme qui m'aimait tout bas
Philou33
4

Pas pour moi !

Grand Prix des lectrices de ELLE 2010 Un livre très (trop) intime où l’auteur tente de faire son deuil du décès de son père adoptif. Une suite de souvenirs personnels, de ces petits détails qui font...

le 23 août 2017

Du même critique

Jeune & Jolie
PatrickBraganti
2

La putain et sa maman

Avec son nouveau film, François Ozon renoue avec sa mauvaise habitude de regarder ses personnages comme un entomologiste avec froideur et distance. On a peine à croire que cette adolescente de 17...

le 23 août 2013

91 j'aime

29

Pas son genre
PatrickBraganti
9

Le philosophe dans le salon

On n’attendait pas le belge Lucas Belvaux, artiste engagé réalisateur de films âpres ancrés dans la réalité sociale, dans une comédie romantique, comme un ‘feel good movie ‘ entre un professeur de...

le 1 mai 2014

44 j'aime

5