Hypnotisée par Lars Kepler.

Comment s’empêcher de rédiger la critique de pareil ouvrage ?

Un livre envoûtant, passionnant, troublant, effrayant… Tellement de mots pour décrire une histoire qui m’a fascinée. Le style littéraire nous entraîne au plus profond d’un récit, noir, forcément, et après les premières pages, il est impossible de stopper la lecture. Des paysages nouveaux puisque le roman se déroule en Suède & Laponie, ce qui nous permet de voyager à travers des horizons différents de ceux habituellement connus. Bien évidement, tout cela correspond bien à l’histoire sombre : quoi de plus facile que d’écrire la noirceur d’un récit en ayant un environnement pareil ?

Le froid, la nuit, le silence. Trois mots qui peuvent donner un rapide aperçu de l’ambiance de ce livre.

Bien sûr, étant intriguée par l’hypnose, chose encore peu connue et n’ayant pas nécessairement bonne réputation, je ne peux qu’adhérer à un roman qui en parle. Erik Maria Bark, l’hypnotiseur, va se voir mêlé à une affaire policière passionnante et terrifiante : Josef est le seul survivant parmi le massacre de sa famille. Le seul moyen de savoir ce qu’il s’est passé est de faire appel à Erik Maria pour qu’il puisse pénétrer dans le subconscient du garçon.

A partir de ce moment, tout le récit s’accélère à un rythme effréné en laissant le lecteur en suspens durant chaque 670 page que contient ce livre.

Des analepses récurrentes qui nous font comprendre un peu plus le passé d’Erik, et chacune reste nécessaire pour avancer dans l’enquête, tout étant lié.

Ce qui m’a impressionné a été cette manière que l’auteur a d’obliger le lecteur à arrêter de respirer durant quelques temps, tant l’histoire est prenante.

Je recommande ce livre vivement à toute personne qui aimera voyager, découvrir de nouvelles choses et s’enivrer par un roman tout simplement parfait.