Toujours sur ma table de nuit.
L'île, c'est une histoire assez simple à priori : une mutinerie éclate sur un navire anglais et l'équipage décide de se réfugier sur une île pour éviter la case échafaud. Ils font quand même un détour à Tahiti pour prendre quelques femmes et quelques hommes au passage.
Ca, ce sont les 50 premières pages du bouquin. Le reste, c'est la vie sur l'île. Et c'est tout bonnement génial de voir au fil des pages s'ériger une micro-société, basée sur une démocratie de façade, raciste, et qui comporte son lot de héros, de couards, de leaders, de suiveurs.
Je ne sais pas vendre un livre, mais s'il n'y en a qu'un, c'est celui-ci. L'île est fin, superbement écrit, prenant, fait réfléchir, émeut, révolte et tout, et tout ce qu'on peut demander à un livre préféré.
Je ne remercierai jamais assez M. Denis, mon professeur de français, de me l'avoir fait découvrir.