Publié à peu prés à la moitié des histoires d’Arséne Lupin, L’île aux 30 cercueils est une bonne histoire qui souffre cependant d’une résolution baclée…
Veronique d’Hergemont se rend en Bretagne, attirée par la vue de ses propres initiales lors du visionnage d’un film. Elle se rend alors par la force des choses sur l’île de Sarek et rapidement, elle voit son fils (censé être mort depuis bien des années), massacrer la population…
Les aventures d’Arséne Lupin, je ne les connais pas. Mais ce livre en 2 parties sait donner envie d’en découvrir plus. En fait, la premiére partie raconte donc l’histoire de Véronique, qui va finir par se retrouver seule sur l’île et chercher à comprendre ce qu’il se passe. La seconde, quant à elle, va prendre une tournure fantastique, qui disparaitra lors de la résolution. Mais c’est là que le bas blesse : la résolution est trop facile, laissant de nombreuses zones d’ombres, assumée certes, mais balayées d’un revers de la main avec un « Non mais j’ai trouvé parceque je suis trop fort ». Dommage parceque, au final, le personnage de Lupin semble être préent par nécessité plus que par logique, mais aussi parceque le reste du texte est de bonne qualité, proposant une écriture simple, mais efficace, et surtout une intrigue intéressante, aux personnages plutôt bien travaillé. En bref, ça aurait pû être un grand texte, ça n’en sera qu’un bon.