La lecture de ce livre nous procure comme une sorte de fièvre. On est pleinement plongé dans l’univers de cette petite île de Procida (qu’on imagine baignée de soleil) et du narrateur, Arturo Gerace. On y retrouve toute l’irrationalité de ses sentiments enfantins et on en vient à lui pardonner ses pires défauts tant on sent sa touchante sincérité et son impossibilité à concevoir les choses autrement (il faut dire que son histoire explique aussi ces quelques névroses).
L’île d’Arturo c’est suivre le protagoniste dans les 1res années de sa vie s’y attacher, le détester sans pour autant qu’il ne se passe jamais grand chose.
Un voyage que je recommande à tous