Je connaissais déjà la plume de l’autrice, Johana Gustawsson, car j’avais lu et dévoré sa trilogie mettant en scène les enquêtrices Emily Roy et Alexis Castells : « Block 46 », « Mör » et « Sång ».
Alors détrompez-vous tout de suite, elle n’est pas suédoise mais bien française, née à Marseille et ayant pris le nom de son époux. Y habitant avec sa famille, elle connaît très bien le pays.
Ici, dans « L’île de Yule », on se retrouve à nouveau en Suède mais pour un one-shot. Le récit se déroule principalement sur une île privée au large de Stockholm, pour un huis-clos dans un manoir. J’ai apprécié retrouver l’ambiance nordique que j’aime tant, très spécifique aux auteurs et autrices venant du Nord.
C’est un roman choral à trois voix : celle d’Emma (experte en art), celle de Karl (policier en charge de l’enquête) et celle de Viktoria Wallin (domestique du manoir).Le point négatif dans ma lecture est que je ne me suis pas attachée aux personnages et encore moins, à celui d’Emma que j’ai trouvé un peu trop dans le stéréotype ou caricatural. J’ai aussi eu l’impression de ne pas rentrer complètement dans l’histoire, étant spectatrice en surface et ne m’immergeant pas.
Par contre, j’ai aimé les différents rebondissements et l’atmosphère sur fond de croyances vikings.
Ce n’est finalement pas le bouquin que je préfère de cette autrice. Il ne m’a pas laissé de glace (haha, pour un thriller nordique) mais il me manquait quelque chose. A vous, maintenant, de vous forger votre propre opinion.