S’il y a bien un rendez-vous littéraire que je ne manquerais pour rien au monde chaque année, c’est la parution du nouveau thriller de Chrystel Duchamp. En effet, depuis la sortie de son tout premier « L’art du meurtre », je suis ardemment cette autrice de talent, qui depuis, a toujours su se renouveler, sans jamais me lasser.
Maîtresse dans l’art de tenir ses lecteurs en haleine, Chrystel Duchamp ne faiblit pas au fil de ses livres. Bien du contraire, une amélioration tant dans son écriture que dans ses histoires en fait l’une des louves du polar français à tenir à l’oeil.
Cette fois-ci, l’intrigue se déroule à Lyon où deux jeunes femmes sont enlevées et retenues prisonnières. L’une d’entre elle s’en sortira vivante mais avec des séquelles psychologiques incommensurables. Pour mener à bien l’enquête, le capitaine Mandier s’adjoint, pour la première fois, les services d’un profiler et d’une psychotraumatologue. Mais parviendront-ils à atteindre les méandres cognitifs de l’unique survivante?
Encore une fois, l’autrice m’a tenue en haleine et ce, sur près de 250 pages ! Dès ouvert, ce livre et son histoire vous happeront, sans que vous ne puissiez rien y faire. Si vous comptiez aller dormir tôt ce soir, alors abandonnez l’idée de le commencer en soirée.
Reine de la manipulation, Chrystel Duchamp distille une bonne dose de suspens tout du long avant un final, clairement explosif. Comme depuis son premier thriller, le milieu de l’art y trouve sa place et en fait l’une des originalités à la palette des qualités de cette autrice de poids.