Sur l’île des Entrées, au Canada, il n’y a jamais eu, de mémoire d’homme, de meurtre. Pourtant James Cowell est retrouvé poignardé à mort, sa femme à ses côtés. Elle affirme qu’un homme masqué à tué son mari, mais est-ce bien vrai alors qu’il n’y a jamais eu de soucis sur l’île et qu’elle-même était en froid avec son époux ?
Sime Mackenzie est envoyé avec une équipe de policiers pour enquêter, étant lui-même anglophone. Insomniaque, se remettant difficilement de son divorce avec sa femme qui travaille dans la même équipe, il passe une sale période. Chargé d’interroger la jeune veuve, il est certain de l’avoir vu quelque part.
Lors de ses rares moments de sommeil il se remet à rêver de l’histoire de son ancêtre que lui lisait sa grand-mère. Sime (il porte le même prénom que cet aïeul) était un jeune homme lors de la Grande Famine de la pomme de terre en Écosse. Amoureux de la fille du châtelain qu’il avait sauvé, il a néanmoins dû partir pour l’Amérique où les amoureux ont été séparés.
Mais pourquoi ces souvenirs reviennent-ils sur cet île ?
Pour tout vous dire, j’ai beaucoup aimé le mélange des deux histoires. En effet, l’intrigue policière est intéressante, mais ces passages mêlant journaux intimes, romans historiques et un peu sentimentaux rajoutent un vrai plus au roman. De plus, j’ai adoré les paysages et l’ambiance de ces îles battues par le vent.
Certains passages sont vraiment très marquants (comme avec l’épisode du cerf) et j’ai vraiment aimé la manière dont les deux histoires s’emboîtaient !
Bref, un joli coup de cœur dépaysant pour un auteur que je ne connaissais pas encore !