Ce second tome qui nous plonge dans le royaume du Tearling nous fait prendre conscience que, pour Erika Johansen, le monde n'est pas binaire. Ce n'est pas tout blanc ou tout noir, on a pas Le Mal et Le Bien, les êtres humains, enfin les personnages fait d'encre et de papier et de beaucoup d'imagination, peuvent être tout autant complexes.
Kelsea est une jeune femme obligée de mûrir pour porter la couronne du Tearling et qui fait tout son possible pour que l'invasion du Tearling n'est pas lieu. De son côté, la reine rouge, dont on apprend le nom et l'histoire, essaye de se libérer de la chose qui l'a asservie tout en prenant ses propres décisions, au risque d'y laisser la vie.
A côté de ces deux destins complexes, on y ajoute l'Ancien Monde et une jeune femme qui, elle-aussi, doit faire des choix douloureux, soumise à quelque chose qui la dépasse.
C'est un second tome qui surprend, l'Ancien Monde et l'arrivée dans ce Nouveau Monde me fait penser à Rhapsody, la symphonie des siècles. Il reste à la hauteur du premier tome et donne envie de connaître la fin de ces histoires et les débuts dans le Nouveau Monde.