"L'ivrogne et la marchande de fleurs" dresse le terrible bilan des purges staliniennes ( 4 millions de personnes condamnés, 800 000 exécutées, les autres emprisonnées ou envoyées au goulag ou le taux de mortalité était de 20% par an ), puis rappelle la terrible chape de plombs que maintint le régime Soviétique jusqu’à Mikaël Gorbatchev qui fit enfin la lumière sur l’une des plus grande tragédie de l’histoire de l’humanité et réhabilita l’honneur des victimes innocentes.
Aujourd’hui plusieurs associations dont Mémorial militent pour que les victimes de la Grande Terreur ne soient pas oubliées.
Plusieurs monuments commémoratifs ont fleuri sur les sites des martyrs.
Curieusement alors que nous sommes complètement abreuvés de documentaires et de films sur le génocide perpétré par l’Allemagne nazi, ces meurtres de masses et camps d’éliminations soviétiques restent assez peu souvent mis en lumière.
Peut être parce que ce drame se déroula en interne d’un pays gigantesque et opaque, peut être aussi parce que Staline fut l’un des vainqueurs de la IIIiéme guerre mondiale et que pendant longtemps on traita avec complaisance l’un des pires criminels de l’histoire de l’Humanité.
Bien qu'un peu austère un livre intéressant sur un thème difficile, terrifiant et parfois insupportable mais qui en dit long sur le fait de pousser au maximum la folie bureaucratique et la froide efficacité du culte aveugle du résultat quel que soient les moyens employés.
Ce système d’ obéissance aveugle à une hiérarchie jugée toute puissante existe toujours chez l’être humain même de nos jours mis à part la fait que dans les entreprises les quota de condamnés à mort ont été remplacés par des quota de futurs licenciés !
Critiquecompletesurmonblog