En 1968 sort le second roman de Cormac McCarthy. Et l’auteur a déjà affirmé son style. Car il n’y a rien qui ressemble autant à un roman de l’auteur qu’un autre de ses romans…


Ce qui ne veut pas dire qu’ils sont tous des copies les uns des autres mais surtout que personne n’écrit comme lui. SOn style est fait d’oppositions de point de vues, d’idées, et donc essentiellement de longs dialogues. Le pitch de base de ce roman, c’est celui-ci : Culla Holme et Rinthy Holme sont fréres et soeurs. Ils vivent dans le sud profond des Etats-Unis. Lorsqu’ils ont un enfant ensemble, Culla va l’abandonner dans la forêt. Il est récupéré par un colporteur. Lorsque sa soeur le découvre, elle va partir à la recherche de celui-ci. Culla va alors essayer de la retrouver…


Et de cette base, McCarthy s’en sert pour multiplier les rencontres des deux avec des autochtones pendant plusieurs mois. Et chaque rencontre est sujette à de longues discussions, plus ou moins en rapport avec l’idée d’origine. Et c’est parfois ce qui me gêne avec l’auteur, c’est qu’on a parfois du mal à voir le lien avec l’idée du roman. De fait, j’ai eu parfois du mal à m’y plonger réellement. Ce qui n’empêche que j’ai apprécié une bonne majorité du roman.


Ainsi, quand j’avais la sensation que l’histoire avançait, j’appréciais les longs dialogues qui pouvait faire évoluer les pensées. Mais sitôt que l’on s’en éloignait, je peinais à retrouver de l’intérêt dans tout cela. C’est donc plus une question de style qui ne me touche pas autant que je l’aurais pensé, que de réel qualité du roman ici. A vous de le lire si vous le souhaitez, et de vous faire votre avis !

DavidRumeaux
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le 18 août 2020

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David Rumeaux

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