6 mots par lignes, 10 lignes par pages, une écriture fluide avec des références connues, les ingrédients classiques d'une histoire d'amour : l'Occupation se lit bien.
Sans subir le cliché on reste dans le convenu. J'avais pris ce (court) livre en introduction d'Annie Ernaux et je suis à peu près certain que les suivants me plairont mieux. Tant dans le style que sur le fond : je ne suis pas contre la thérapie par l'écriture, mais ici je ne vois vraiment pas ce que le lecteur peut en tirer. Donc je suis déçu.
Mon prof d'histoire nous répète depuis le début de l'année qu'en commentaire de texte (et c'est valable pour reste), il faut se demander à qui s'adresse l'auteur. Ainsi je m'interroge : s'adresse t-elle à son ex ? pour lui confirmer que c'est bon elle est passée outre son obsession, lui (/se) rappeler leur (la leur à eux!) histoire ? Ou s'adresse-t-elle à la postérité, préparant le roman de sa vie pour ses futurs biographes ?
Bref, petite déception, on en a même pas assez à la fin. J'étais parti pour intituler ma critique "caca", glisser 3 mots et envoyer mais quand-même, j'ai des standards quand il s'agit du minimum.