Il est difficile de faire la critique objective d'un livre que j'attendais depuis longtemps, d'autant plus que l'auteur est une amie chère.
Je dirais simplement, pour vous mettre l'eau à la bouche, que Marie est de celles qui observent d'un regard bienveillant l'urbanité de leurs contemporains et des rues.
Elle sait comment déambuler dans les vies croisées, dans les peines, les joies, sans toujours atteindre son but (mais est ce vraiment nécessaire ?) mais sans jamais douter que le chemin sera intéressant.
Elle écarquille. Elle regarde les volutes de la fumée d'une cigarette traverser la fenêtre et pénétrer chez le voisin. Elle danse. Et nous dansons avec elle, parce qu'elle le mérite, parce que c'est parfois tout ce qui nous reste.